Bonjour à tous
Un peu de révision à la demande de certains membres (ils se reconnaitront) qui ne connaissent pas ou mal certaines formules qui sont pourtant incontournables dans un cockpit.
Pour commencer j’entends très souvent : « suivre la Radiale xxx du VOR » au lieu de : le Radial.
Il y a 360 radials (360°) en éloignement ou rapprochement d’une balise radio-électrique VOR Etc….
LE QDM et QDR ne s’utilise plus on dit en rapprochement ou en éloignement et là tout le monde comprend.
Pour un log de Nav l’essentiel : La route (sans vent), on trace une route on affiche un cap.
La distance, essentielle pour pouvoir déterminer un temps.
L’altitude avec une marge de sécurité en VFR au mini de 500ft.
Le temps estimé (en simu tout dépendra de l’aéronef utilisé par le collègue, à lui de faire son calcul).
La formule du facteur de base : Fb = 60(mn)/Vs (Vitesse sol en simu qui est affichée sur le GPS)
La vitesse sol est très importante parce que si on a du vent les calculs sont faussés, il y a évidemment des solutions, je les oublie volontairement car ça saoule tout le monde en simu et c’est bien dommage.
Ex : vitesse 100kt le Fb =60 /100kt = 0.6.
Ce Fb sert à plusieurs applications, mais une des plus importante est le temps, Fb= 06 pour une distance de 30Nm on aura Fb x Distance = Temps, d’où 0.6 x 30 = 18 minutes.
Il est aussi utilisé pour le calcul de la dérive etc, mais ne compliquons pas les choses.
Aussi important la distance parcourue par minute qui vous permettra d’estimer un temps ou une distance : Vs (vitesse sol) /60mn = Nm/mn Ex : 100kt/60=1.66nm/mn, 120/60=2Nm/Mn etc.
Je dois contacter le contrôle d’une CTR 3mn avant d’y pénétrer : 3mn x 1.66 = 5 Nm pour Vs=100kt
3mn x 2=6 Nm pour une Vs de 120kt etc. Bonjour monsieur Bla Bla Bla … nous sommes à 3mn du point XX ce n’est pas du hasard et ça dépendra de votre vitesse.
N’oubliez pas qu’un avion évolue dans une masse d’air qui elle-même peut se déplacer (vent), que la température, que l’altitude et donc la densité changeront les calculs.
Dans les gros avions il y a des ordis et heureusement parce que ces calculs deviennent complexes et beaucoup plus précis à haute vitesse et altitude élevée.
A faible vitesse et altitude le pilote de liner gérera sensiblement certains paramètres de la même façon que sur un coucou : le temps, la dérive etc.
Bons vols
Wings