Hello, les survivants.
Comment dire .... Ce fût un vol plein de sentiments mélangés.
Un de ces vols ou on prend une leçon de modestie, et une claque administrée par mère nature.
Déjà le départ de Munich fût très mouvementé.
Certains appareils surfaient sur la neige fraîche qui avait étendu son blanc manteau sur l'aéroport de Munich.
Des 320, des 737, tournaient en rond, glissaient entre les pylônes d'éclairage et les camions, pour la plus grande joie des passagers qui en redemandaient.
Ça c'était avant le décollage.
En effet, pendant le décollage tous les passagers étaient pris d'une drôle de sensation.
Soit, comme dans bobsleigh, s'incliner dans le sens inverse du mouvement de l'appareil, soit se plonger la tête dans le petit sac en papier et fermer les yeux.
Bref, tout le monde à donné du pied, du frein, du manche et comme par miracle l'avion à décollé avec un vent de 30 nœuds plein travers. Là nous avons perdu la confiance de la moitié des passagers.
Après avoir passé les montagnes, traversé les masses nuageuses, l'approche de Klakentruc était impérative.
Le problème, c'est que la piste est entourée de gros cailloux qui bloquent l'alignement.
Nous avons donc assisté à un championnat de vol en crabe, de labourage de pelouse, de freinage long et interminable, voir de raclage de tarmac.
Là nous avons perdu la confiance de l'autre moitié des passagers.
Votre serviteur, quand à lui, à tenté une nouvelle figure.
Le cobra en phase de touché, à haute vitesse, et sans toucher aux commandes.
Le résultat fût très mitigé, mais je suis sûr que l'on peut l'améliorer.
Bref, Merci aux suicidaires qui ont participé à ce vol de dingues et à demain soir pour ceux qui voudraient faire le retour vers Munich.
Moi, je vais récupérer les morceaux de mon taxi sur la piste. Avec un manuel et de la patience, tout se répare...