Hello, les pilotes de l'impossible.
Comment décrire cette étape ?
Tout a commencé par un désistement de dernière instance.
Le Directeur des vols ayant accepté une invitation à diner par
Frieda von Roemheld, Contesse de Bernsdorff. , le contrôle des intervenants sur la préparation des appareils fût donc très allégé.
Après avoir attendu que le groupe A puisse rassembler ses appareils au point d'attente, en effet un de ses pilotes était resté coincé au bar, tous les appareils s'élancèrent vers un ciel légèrement nuageux.
Ensuite, dans la pure tradition du groupe A, un de ses pilotes optait pour une navigation innovante mais déroutante. Voler vers l'Ouest pour rejoindre une balise située à l'Est.
Une stratégie visant à déstabiliser le groupe concurrent.
Tous les Touch & Go se sont effectués sans problème particulier.
Suite au survol des marais, des grandes prairies, et somptueuses forets, nous approchions de la destination finale, Ponoka.
Hélas, a basse altitude, et en courte finale, mes deux moteurs cessèrent de fonctionner.
Ayant juste le temps de repérer une prairie accueillante, je réussi à poser mon bon vieux DC3 sans trop de casse en bout de piste.
Bon, d'accord, mon train s'est enlisé jusqu'au fuselage.
Je dois observer, que mes petits camarades trouvèrent tous les prétextes imaginables pour ne pas venir me prêter main forte.
Allant du lait sur le feu, au rendez-vous avec son médecin, en passant par l'observation de la réglementation de la Panam.
Dommage pour eux, car la charmante Charlotte, la fille du Rancher local m'a trouvé toutes les ressources nécessaires pour sortir de ce bourbier.
Les comptes se régleront à la prochaine étape, dont les documents sont déjà en ligne.
Suite à enquête, il semblerait que le carburant injecté dans mes réservoirs à Ponoka était très douteux.
Le manque de rendement ayant entrainé une surconsommation, la panne était inévitable.
Si je retrouve le
responsable du refueling...
Bonne semaine à tous et bons vols.